Contre-réponse de M. Turcat à M. Bonnal
Monsieur,
Il est évident, comme je vous lai dit par email, que le ton du texte était un peu vif et peut-être déplacé dans certains aspects de ses formes. Je le reconnais volontiers et vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour les personnes qui auraient été marquées par ce papier. Il nest pas très séant de sexprimer de la sorte, mais linertie que nous rencontrons parfois nous porte à écrire de manière vigoureuse et parfois provocatrice. Je vous ai demandé, dans le même temps, que lon puisse exprimer plus calmement nos points de vues en tête à tête afin dessayer de dissiper tout malentendu entre nous. Je répondrai présentement à chacun de vos points :<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
-Rafraîchissement de mémoire ou pas, je nai jamais (JAMAIS) reçu de lettre à mon adresse postal (Athis Mons) indiquant que mon papier navait pas été retenu. La copie de la lettre que vous avez essayé de menvoyer (que je nai dailleurs pas reçu) ne mest jamais parvenue dans tous les cas ! Donc même par email sur mes deux adresses hotmail (qui je lavoue ne sont pas les meilleures au monde dans ce genre de cas !) je nai donc rien reçu en réponse à mon abstract. Ne vous inquiétez pas, je suis en train de changer dadresse pour aller loger mes mails chez Gmail, ce qui résoudra peut-être ce genre de problème. Croyez en ma bonne foi sur ce sujet, il nest pas dans mon intérêt davoir des problèmes avec mes mails ou mes contacts. Comme je lai narré dans le premier paragraphe de mon premier texte, jai sincèrement vécu les événements de cette façon.
- Quant à la réorganisation de Big Picture, je me fie à vos informations, et je nai nullement mis en doute le fait que la AAAF ai annoncé le colloque pour Paris au lieu de Aix en Provence (mes sources me lavaient indiqué peu avant la parution dans la dernière revue). Je nai non plus jamais réclamé un colloque grand public au sens journée porte ouverte mais un colloque ouvert à tous, ce qui je maintiens nétait pas le cas (nous y reviendrons). Je ne pensais pas non plus que ce colloque allait être un séminaire de formation pour étudiants je nai JAMAIS écrit cela. Relisez moi. Comme vous lavez souligné avec complaisance et un peu dironie ? -, je ne suis pas familier de ce genre de colloque dit spécialisé, jai néanmoins pu lire les actes de certains dentre eux dans le cadre de mes études (quant-ils sont accessibles). Et dailleurs ce qui avait attiré mon attention, était le caractère assez généraliste et politique de ce dernier.
- Je nai rien à redire à propos de lorganisation des sessions.
- Venons au fait de mavoir pas été sélectionné pour faire un papier. Pour vous dire vrai, je le comprends tout à fait lorsque je vois les quatre autres noms cités qui ont sûrement plus à apporter en terme dexpérience que notre association. Je le pense franchement et jaurais aimé assister aux speeches des quatre. Je nen veux ABSOLUMENT PAS ni l AAAF, ni à vous, ni à qui que ce soit de ne pas avoir été pris comme présentation. Ce nest pas tant le fait de navoir pas pu présenter de papier que lidée que je sous-tendais : Il aurait été intéressant quune association comme la notre soit partie prenante de ce genre dévénement. Cest tout. Comprenez vous le sens de mon idée ? Et quelles que soient les contingences ou prérogatives auxquelles doit faire face ce genre de colloque, il est de toutes façons, fondamentale douvrir la discussion sur lespace et le long terme à tous les partenaires, petits (comme nous) ou grand (comme la AAAF, Planète Mars ou autres). Il nest finalement pas très important que la NSS France ne soit pas participante active à ce genre dévénement mais que lévénement soit connu il aurait pu lêtre par lintermédiaire de notre site bien fréquenté - sous forme dun report ou dun article à son sujet.
-Avant tout, ma diatribe, comme vous lappelez, est un point de vue une opinion - que jai tout à fait le droit dexprimer, que cela vous plaise ou non ! Le ton parfois paternaliste et volontiers moralisateur ne me plait guère non plus. Vous avez été choqué par mon premier texte et bien moi de même par le votre
De plus mon propos traite de lespace habité : ça tombe bien car, le but de lassociation de parler despace habité ! Heureux hasard ! Par conséquent nous navons pas à parler dautres sujets ; je ne me le permettrai pas. Dans le même temps, comprenez bien, que je ne suis pas idiot, et javais bien lu le flyer indiquant les grands thèmes du colloque. A votre différence (peut-être cela mériterait dêtre éclairci un peu plus), je considère que le vol habité dans les scénarios à long terme sera un élément central
: cest encore une opinion, que cela vous plaise ou non ! Mon premier texte traitait, en filigrane aussi de ce problème souvent rencontré dans le milieu spatial français. Quant au program comittee, jadressais surtout mon propos à messieurs Lebeau et Gaubert (certes le premier ne faisant pas partie du comité mais présidait louverture du colloque). Néanmoins, il est évident que la forme de la phrase originale mériterait dêtre retravaillée afin déviter dinclure dans la liste Messieurs Souchier, Eymar, Bonnal ou Dupas. Comprenez là encore mon propos ; en France, peu de personnes parlent despace habité de façon claire, fidèle et précise. Votre position vis-à-vis de ce sujet quelques lignes plus hautes à ce sujet en est exemplaire. Mélange de contrainte, donirique et dutile voire dindispensable dans certains cas, mais il nest pas lélément central loin sen faut des scénarios à long terme. Que diable faut-il comprendre ? Expliquez moi alors à quoi sert de faire le programme Aurora, ou Inspiration de lESA et même MMI de la NASA si ce nest pour ne pas faire de lHomme le pivot essentiel de cette vision spatiale ?? En France, cela mériterait une sorte de coming-out concernant lespace habité. Et bien ! Oui, jai fait mon Coming-out et je soutiens une politique spatiale habitée forte pour lEurope ! Quant au bien fondé de nos travaux, que vous semblez mettre en doute, il serait temps pour les différents acteurs du milieu daccepter la discussion. Nous avons rédigé plus de 100 textes de fond en deux ans et donné notre opinion sur pas mal de sujets dactualité : personne nen fait autant dans lhexagone ces deux dernières années. Nous avions mis en place un forum où peu de monde participait, puis mis en place depuis quelques mois un weblog, qui enregistre, lui aussi, un excellent trafic mais où peu de monde réagit. Situation paradoxale. On ne pourra pas nous accuser de navoir rien fait ! Nous essayons, à notre mesure, de produire ce que jappelle de la réflexion et des idées dans un milieu qui en mérite tellement plus. Il ny a pas en France (les associations citées comparativement nont pas écrit, au nom de leur association, autant que nous avons écrit sur le sujet en deux ans dexistence, je le rappelle) de sites Internet, ou revues (peut-être certains articles dEspace-Magazine, les quelques réactions de Planète Mars, ou les textes déjà connus de Prospective 2100) qui écrivent autant que nous avons écrit sur le sujet. A chaque actualité spatiale habitée correspondent une réponse et une réflexion de la part de notre association. Nous essayons, encore une fois, de faire avec les moyens du bord (c'est-à-dire avec indépendance), et je trouve que nous ne nous en sortons pas si mal. En tous cas pour un début
-Bien évidement nous ne sommes pas capables dorganiser des événements et vous le savez très bien. Il na JAMAIS été question de faire des colloques sans faire participer financièrement les intervenants. De plus il aurait été HORS DE QUESTION de participer à un colloque où les frais dinscription étaient de 900 euros. Lorsque jai envoyé mon abstract, aucun prix nétait affiché ! Alors soyez honnête de dire que les prix (500 et 300 euros) donnés, le furent un mois auparavant sur le programme final
Je ne reviendrai pas non plus sur les détails financiers, que je navais pas abordé (javais par ailleurs mentionné la différence de prix pour les membres AAAF) lors du papier initial. Il est donc inutile de me mâcher le message puisquil était déjà assimilé. Permettez moi de sourire tout même au fait que ce colloque ne soit soutenu par aucune agence alors même que la réunion se tenait au CNES. Vous auraient-ils fait payer la salle ? Honteux
.lol
-Quel joli paragraphe que voila : celui de lHeureux étudiant. Un chef duvre. Je vais le dire en gros puisque je suis sûr de moi (passez moi ce privilège de jeunesse !) : OU AVEZ-VOUS VU QUIL Y AVAIT UNE EXONERATION DES FRAIS DINSCRIPTION POUR LES ETUDIANTS ??? Je nai lu ceci nulle part !!! Peut-être était-ce une règle en interne, que vous auriez pu me faire partager bien avant louverture du colloque ! Peut-être aurait-il fallu quémander une place gratuite, ou pleurnicher auprès du secrétariat pour bénéficier de ce privilège inconnu de beaucoup
Certes, je nai pas discuté assez (diton dans ce cas précis, fayotté ? passez moi encore ce terme de jeuns ;- ) mais je nai en aucun cas vitupérer ! Mon texte fut rédigé en une demi heure, histoire de donné mon point de vue sur un sujet qui en valait la peine et qui, il me semble, est assez représentatif de ce qui peut arriver en France
. A propos, saviez-vous que jai été INVITE à la conférence de John Logsdon au Space Policy Institute le 21 et 22 Juin à Washington DC
?
-Les étudiants de lespace représentent un circuit, et je connais suffisamment de monde à lISU, à lEnsta ou en fac pour en parler en connaissance de cause. Je ne parlais ni des stagiaires que vous embauchés au CNES, ni de la diversité dont peut faire preuve, parfois, le programme ESA Student. Relisez mon texte, vous avez du faire un amalgame avec une autre personne... Il reste que lorsque des étudiants à lISU (partenaire du colloque) se présente comme laristocratie de lespace (dixit : Spaces gentry) : remettez les en place, je vous en prie
Tout comme le fait de mettre bout à bout des citations de mon texte et essayer de me faire passer pour un parano. Je vous en prie à nouveau, relisez vous, ce qui est grotesque est de considérer quil existe un vrai débat à propos de la politique spatiale en France. Je connais un certain nombre de personnes dans le milieu spatial français et européen et je nai jamais vu autant de monde se comporter comme sils étaient une oligarchie. Pour tout vous dire, même les hommes politiques, milieu pourtant fermé, sont plus accueillants ! Le terme Omerta faisait référence à un livre plutôt respectable sur les affaires politiques françaises, ce terme me permettait de commenter et illustrer le manque de communication de certaines agences et industriels français. Exemple concret : à propos de lHSVG de lESA ou dAurora, à la suite de maintes demandes, personne na daigné répondre à des demandes dinterview
Enfin le barrage financier vis à vis de la France den bas, était une expression, je vous le concède, assez dure à employer mais qui mettait en valeur le fait quen tant que citoyen : 300 euros (je sais : jaurais pu être invité gratuitement et assis au premier rang ? humour - ) représentent beaucoup dargent ! Pour tous vous avouer, que nai-je pas dit ce soir, je travaille comme vendeur en micro bureautique à la FNAC au rang de vendeur confirmé depuis plus de 3 ans comme CDI à temps partiel afin de subvenir à mes besoins dheureux étudiant qui sont vous vous en doutez futiles et assez maigres. Voici donc ma paie pour 24 heures de travail par semaine : 600 euros : Faites le calcul mais 300 Euros représente donc toujours beaucoup dargent !! Allez je vous aide : la moitié de mon salaire
donc la France den bas, que vous aimiez ou pas lexpression (dailleurs je laime pas moi-même !), gagne le salaire minimum
Je ne vous demandais pas non plus de payer pour mécouter parler de la France den bas, je ne demande dailleurs pas votre pitié, mais juste que vous compreniez le sens de mon action et de mon texte. Javais vraiment envie que les choses avancent, et pour cela, je pensais (de façon un peu présomptueuse) que jaurais pu apporter ma réflexion au concert didée qui pavera une politique spatiale habitée. Cest donc bien mal interprété.
-Le couplet sur les speakers de plus de 60 ans est, je suis prêt à le reconnaître, assez justifié, et comme je vous lai déjà dit, je ne connaît pas tout le monde et je peux ici faire mon Mea Culpa. Si cela vous a touché, ou que vous ayez trouvé ça insultant, je vous prie daccepter mes excuses. En effet, jai connu des personnes très respectables de plus de 60 ans avec des visions davenir, entre autres sur le vol habité ; je ne citerai quun exemple que nous avons tous connu et admiré : M. Ducrocq. Ne connaissant pas précisément les personnes faisant les présentations, je naurai pas dû tourner ma phrase de cette manière.
-Les résultats de lEurope spatiale sont, permettez moi, assez décevants et les ambitions revues à la baisse depuis plus de dix ans nont échappé à personne. Alors, oui, nous avons fait Ariane, oui, nous avons effectué des vols habités en coopération, oui, nous avons exploré lespace (surtout dans un cadre européen) mais que navons-nous pas perdu ? Je ne citerai pas les échecs et désillusions auxquels ont du faire face parfois les personnes de 45 ans depuis ces 15 dernières années. La micro agence pour micro satellites - CNES - de 2004 na rien à voir avec celle des années 80 ou 70s
.Pour cela, je me fonderai sur un exercice assez pratique : Jai chez moi tous les articles depuis 1975 de la revue Air et Cosmos concernant la politique spatiale européenne. Vous pouvez les consulter à la médiathèque du CNES, puis observez le changement de discours au cours des ans. Vous me répondrez que le contexte change et que les priorités ne sont plus les mêmes, répondriez vous cela si vous étiez à la NASA ou à la commission Aldridge ? Non, car les priorités, concernant le vol habité, tout du moins, restent les mêmes depuis 1961. Les impératifs du politique spatiale ou industrielle nont pas changé
Lorsquen 1984, M. DAllest parlait dautonomie européenne et dambition pour la CEE, na-t-on plus dautonomie et dambition pour notre nouvelle Union à 25 ? Alors oui, le RIEN est un peu court mais reflète la désillusion à laquelle fit face lEurope spatiale ces dernières années (même une ministre de la Recherche lavoua
) et ces questions et problématiques méritent dêtre débattues. Ok ?
-Nous en venons au dernier point concernant mon texte. Quel beau commentaire de texte ! En effet nous avons bâtit la NSS France dans la perspective den faire une nouvelle force intellectuelle pour lEurope à propos de la politique spatiale. Lorsque je demande de renouveler les cadres, outre la boutade, je ne parlais pas de moi. Il nest pas question que je devienne cadre dans la perspective dune politique spatiale européenne. Dieu men garde ! Il y a sincèrement des personnes bien plus compétentes que moi dans le domaine. Je nen doute pas un instant. Jaccepte dans le même temps loffre de discuter avec vous quand vous le voudrez. Je pense aussi que le fait de rédiger un papier et de le publier serait un peu prématuré. Jai la décence de dire que mes idées et réflexions sur lespace habité sont en gestation permanente. Nous avons un site Internet pour ça qui fonctionne suffisamment bien à lheure actuelle, je vous remercie néanmoins pour lattention que vous nous avez porté et que peut-être vous continuerez de faire ( ?). Sachez que je suis TRES open-minded, et il vous suffira de discuter un peu avec moi pour en prendre conscience. Sachez aussi que je sais être positif et que je le suis même dans tous mes articles !! Je fais leffort de toujours terminer mes articles par des notes positives ou tout du moins par des propositions constructives. Quant aux a priori injustifiés, je vous laisserai seul juge, car je ne comprends pas très bien ce que vous voulez dire. Comprenez que tous ce que nous avons accompli (au sein de lassoc) a été fait de manière indépendante et sans laide de personne personne ne venant nous la proposer. Notez aussi que nous attendons que le débat et que les arguments sentrechoquent afin de faire progresser lidée de lHomme dans lespace. Excusez moi de nouveau, mais cette notion de débat, de remise en cause ou dargumentation nest pas le fort de notre pays ou de lEurope. Il sagit de donner un nouvel élan à ce débat et à cette idée que nous tentons de défendre, parfois maladroitement, mais que nous faisons avec sincérité, force, conviction et en tout objectivité (si des idées peuvent être objectives
?!...).
La NSS France possède une ligne directrice assez claire pour toute personne qui lit nos articles régulièrement ce que je pensais vous faisiez Je le répète donc, nous sommes une association française loi 1901, section dune association américaine avec qui nous partageons le même but : développer des idées en faveur dune politique spatiale ambitieuse. Et cest bien tout, nous avons des opinions différentes sur pleins de sujets mais aussi des points daccord comme je suppose les associations écologiques aux USA et en France ont. Eux le font aux Etats-Unis en soutenant MMI ou la commission Aldridge, nous nous le faisons en France et en Europe en soutenant, Aurora, Inspiration ou la politique spatiale de la commission. Car comme vous devez le savoir, la France fait partie de lEurope et la politique spatiale habitée de la France est en grande partie effectuée par lEurope (LESA). Par conséquent, nous soutenons une Initiative Spatiale Européenne (comme association française, mais une assoc allemande ou italienne pourrait le faire
) car nous pensons que cest le seul moyen réaliste deffectuer ce genre de plan. La France ne sengagera plus dans une politique spatiale ambitieuse seule, ce qui est compréhensible, mais son rôle moteur (deffet booster) est intéressant à développer. Vous noterez dans le même temps que peu darticles traitent du CNES puisque lEurope spatiale habitée se fait rue Mario Nikis. De plus je suis un européen convaincu qui pense que ce genre dinitiative aiderait lEurope à se fédérer politiquement autour de projets concrets.
Concernant la politique spatiale de Bush, je ne vous apprendrai pas que ce fut lévénement de lannée 2004, et que les implications concernant la politique européenne étaient nombreuses et suffisamment conséquentes pour que nous réagissions. Certes notre position est relativement proche de la NSS US mais nous avons développé une pensée très indépendante, je vous invite à comparer les articles de fonds rédigés par nos soins à ceux du HQ à DC. Nous nous sommes toujours détachés de la NSS US, il vous suffit pour cela de lire notre avis sur Soyouz à Kourou, ou sur léconomie privée
Je crois quon ne peut quaccepter le fait (en tout cas le CNES et lESA lont fait au symposium de Washington DC le 21 et 22 juin 2004 sur lexploration spatiale et la coopération internationale) que lEurope et les USA collaboreront sûrement sur le long terme pour aller sur Mars ou sur la Lune. Dire que MMI proposé par le Président Bush le 14 janvier 2004 est un bon programme et quil mérite notre soutien na rien de honteux. Si cétait le cas, allez tout de suite le dire à vos responsables au CNES HQ
Mais je pense avoir été suffisamment clair aussi en disant quil fallait aussi se bâtir notre propre politique spatiale sans attendre celle des USA. Bâtissons notre infrastructure, ou ce quil faut, pour aller plus loin et pour pouvoir discuter dégal à égal avec les américains (les actes, à paraître, du symposium, cité plus haut, mettront en valeur ce fait). Ce nest absolument pas confus et pour cela il suffit de relire les quelques articles que nous avons faits sur la coopération (et ceux à venir) et sur linitiative Bush. Il est évident que MMI a des défauts et que la participation européenne à long terme au projet mérite que lon discute du plan. Cest même le rôle de la NSS France de relever ce genre de discussion. Rencontrons-nous afin que je puisse éclairer ces zones dombres !
Alors, certes, jai beaucoup de défauts, et je suis loin dêtre le meilleur écrivain, mais je suis sûr que vous comprenez les idées qui sous-tendent mon action et mes écrits. Alors peut-être que jai été injuste, insultant parfois (et je men excuse) et sûrement assez arrogant encore une fois, cest sans aucun doute le caractère de la jeunesse estudiantine- mais je pense que plus que la forme prise, le fond doit être débattu. Outre certaines de vos leçons de morale dont je me passerai, il est dommage que la NSS France nait pas pu participer à ce colloque, qui je suis sûr était des plus intéressants. Et sil fallait refaire le texte, à lheure à actuelle, il ne prendrait pas la même tournure, mais nous ne sommes que des êtres humains avec leurs failles, leur vécut et leurs sentiments. Malgré tout, je reste persuadé que cette situation (réponse, contre réponse
) est fondée sur le fait quil persiste un manque de discussion. Nous, comme association, nous avons fait énormément defforts pour ouvrir nos portes aux débats, et dailleurs si je vous réponds aussi longuement cest que le sujet me tient à cur. Je suis persuadé que nous ferons désormais un effort commun de discussion et de contact permanent. Jespère que vous êtes convaincu tout comme moi que lEurope spatiale mérite mieux que ce que nous avons actuellement. Nous espérons plus et nos futurs débats permettront peut-être lévolution de demain.
Nicolas Turcat
Président de la NSS France
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nicolasturcat@gmail.com