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Europe 4 Space WebLog
21 août 2004

Mars Society Conference 04 - Chicago - Report - Part. 2

DAY 2 Vendredi 2 Aout 2004 - 9h Nous avons commencé la journée du 20 août 2004, à 9 heures avec le discours du docteur Bill Clancey de la NASA (Ames RC) avec comme thème : les tests sur le terrain des agents mobiles à MDRS, c’est-à-dire adapter les robots à l’être humain. Menant une série d’expériences au sein de la base de recherche de la Mars Society dans l’Utah, il y avait plus de 50 participants, sur 17 jours et regroupant 3 centres NASA et 2 universités. L’exemple est intéressant pour l’ouverture d’esprit dont peut faire preuve la NASA dans ses conditions…. Imaginez vous l’ESA participer à des expériences de grandes envergures avec l’association Planète Mars, ou Mars Society Europe ? Les buts des expériences étaient de mettre en valeur la corrélation entre les robots et les êtres humains dans le cadre de l’exploration martienne. Les humains progressaient en duo avec les robots, que cela soit pour la reconnaissance de terrain, ou transport de matériaux que pour la surveillance d’astronautes. Nous vîmes une vidéo montrant le robot suivant son maître dans les moindres recoins. Le but est de rendre le robot (ERA) de plus en plus autonome jusqu’à ce qu’il comprenne les gestes de l’astronaute. La seconde vidéo, mieux filmée, montrait la préparation des expériences et notamment la mise en corrélation entre le robot et les deux explorateurs. Par commande vocale, le robot avance et fournit la logistique adéquate que ce soit avec les mots ‘’walk’’, ‘’follow me’’, ou ‘’survey’’. Notons que ce robot transportait tout le matériel de géologie et tirait une petite charrette. Le robot permet aussi de loger un lieu précis de prospective géologique, d’en noter les annotations faites par les Hommes, ainsi que le code barre donné par l’astronaute à l’échantillon trouvé. Les astronautes harnachés avec tout l’équipement martien développé par la Mars Society ou la NASA, avaient deux PC Dell dans le dos avec des ventilos additionnels autour du sac à dos métallisé, se permettaient quelques petits pas de danses funky par 40°C à l’ombre, et le robot ne comprenait pas ce qu’ils voulaient ! Le dialogue constant entre les Hommes et le robot est vraiment impressionnant : tout en vocal, avec des questions – réponses permanentes (du genre : ‘’do you want i take a picture of the scene ?’’ réponse : ‘’yeah !’’). Notons que le robot était tout de même assisté par la base MDRS pour ce qui concernait le guidage général, ERA était relativement indépendant concernant le choix du chemin, un peu à la manière des sondes JPL - MER de cet hiver 04. D’un point de vue technologique, nous sommes très loin : et cela est vraiment impressionnant. Le speaker suivant était Michael Lembeck – PhD - de la NASA pour la direction des besoins technologiques des systèmes d’exploration (NASA Tech’ requirements directorate). Après les éternels slides NASA sur la Vision d’exploration, le management en spiral, ou le processus d’acquisition, il compara la Lune à Mars dans le cadre du Lunar test-bed. Cassées en spirale, les étapes de l’exploration se découpent en 5 principales phases jusqu’à Mars. Nous apprîmes que le 1er septembre 2004, la NASA définirait les premières versions requises pour le CEV (Level 1 requirement). Il détailla les différentes étapes de conception du CEV, et annonçait à la fin de son discours la tenue d’une conférence sur l’exploration (1st Space Exploration Conference) à Orlando du 30 Janvier au 1er février 2005 organisée par AIAA, et la NASA. Son discours était très gentillet, et encore une fois ‘’agency speech’’. Puis vint M. Stan Borowski pour un discours sur la propulsion pour une fusée nucléaire thermique bimodale, ainsi que sur le rétablissement de la gravité entre la terre et mars à bord de ce vaisseau. M. Borowski travaille au NASA Glenn Research Center, notamnent sur des missions de référence martienne. Il rappela que pendant les années soixante furent testés plus d’une vingtaine de moteurs nucléaires thermiques aux Etats-Unis que ce soit à Los Alamos ou ailleurs en Californie (moteurs Kiwi ou Phobeus). Le moteur principal cité fut NERVA qui tourna pendant plus de 16 minutes en 1965. Le Phobeus 2A dans le cadre de NERVA entre 1959 et 1972 donna lieu lui aussi à de nombreux tests sur rail. Pour un cout de 7 milliards de dollars actuels, 20 moteurs furent testés allants de 25, 50 ou 75 et 250 kob de puissance. Les durées des tests allèrent jusqu’à 2 heures pour le NRX-XE avec 28 allumages. Le programme fut arrêté en 1972. Maintenant si on remettait, cela serait plus petit, plus facile à tester, avec de meilleures performances, et propre pour l’environnement. Un NERVA standard de 75 klb en 1972 faisait 10 mètres, un nouveau NTR bimodal (BNTR) ne ferait pas plus de 5 mètres. Il tenta constamment de nous prouver que cela serait encore facile à mettre en œuvre. Le BNTR actuel développerait 15 klb ou 25 KW pour un engin faisant 4 mètres 70. C’est une véritable propulsion hybride proposée. Dans le même temps, il nous proposa des designs de vaisseaux martiens, cargo, et habités, utilisant le BNTR. Tout était dérivé du Shuttle C et mettait 133 tonnes en insertion vers Mars ; une solution pour les HLV était aussi proposée…cela faisait partie de missions de référence NASA datant de 1999. le BNTR peut aussi pourvoir fournir de l’électricité à tous les systèmes que cela soit en vols ou sur Mars. Ce qui fait qu’il s’appelle bimodal ! Propulsion et électricité…À la sortie du moteur semble être reinjecté de l’oxygène (un peu comme sur Concorde) afin de doubler le rendement du moteur. Il est interresant de voir que les vaisseaux proposés ressemblent étrangement au CEV dans la forme et dans la mission. Cela est d’autant plus passionnant que l’auteur se réfère constamment au requis du CEV. La cabine habitable ferait alors 21 tonnes. La gravité serait rétablie par un mouvement rotatif, bien connu des spécialistes, engendré entre la Lune et Mars (pour une mission d’un an). Pensant à tout, l’auteur n’oublia pas d’ajouter des détails à son projet (développé à la NASA dans le cadre d’une mission de référence) avec des panneaux photovoltaïques (solaires) afin d’alimenter le cargo qui attendra les Hommes autour de Mars afin de procéder à l’insertion orbitale puis à la descente sur Mars. Quelques fois inspirées par la malheureuse SEI en 1990, les images étaient assez grandioses. Les missions martiennes alors que la planète Mars est en opposition, donc imposant un court séjour, étaient aussi développées. Tous ses projets se découpent en trois phases, deux cargos (dont un pour le retour) et un pilotés pour les Hommes. NTR, complétement réutilisable, peut aussi être choisi pour les missions lunaires. Utilisé. Plus concrétement l’auteur se concentrait, à la fin de son speech sur des propositions concrètes comme des propositions de budgétisation dans le cadre d’une mission lunaire pour FY18 et un retour sur notre astre pour l’année suivante. Le premier test moteur serait fait avant 2014. Évidemment, il developa dans le même temps tout un discours centré autour des ressources lunaires in situ qui pourrait aider à developer ce genre de technologies. Taurus Littrow semble, pour lui, la bonne place. Encore une justification du retour sur la Lune et du passage obligé sur cet astre ! Il revint sur le fait que ce programme était faisable et budgétairement acceptable. Selon l’auteur, dans tous les cas, des engins plus petits que NERVA serait moins cher à developper donc plus facile à utiliser. Il s’efforça aussi de démontrer que beauccoup de technologies pour le Crew Transfer Vehicle BNTR étaient en cours de developement et dejà utilisables. Le développement plus lointain, autour de la technologie NTR, comprennait les astéroides ou les missions à longue distance comme sur Jupiter. Le comuteur principal étant la Lune, et la recherche d’H2O étant fondamental, nous sommes ici en plein dans le principe de space faring civilization. Sa conclusion prenait en compte l’innovation comme vecteur d’action pour le futur. Son discours se termina avec un video d’animation montrant les différentes phases de la mission proposée : C’est-à-dire la Mars Design Reference Mission 4.0 de 1999. Un bon discours, enthousiaste, maitrisé, détaillé et surtout très positif. L’après-midi commença avec un speech de Richard Sylvan, très bateau, pour ne pas dire autre chose. Nous y apprimes que les Etats-Unis avaient des choses à apprendre de l’ESA particulièrement en matière de mission martienne… Très drôle. Vint une personne qui presenta un papier sur Saturn Direct… Inutile de commenter. Puis Gregorio Drayer, un jeune d’Amérique du Sud, qui se lanca dans une justificication de la conquète de Mars pour des raisons energéitiques. Partant du principe que tous les principes écologiques sont incomprésibles, il developpe sa théorie prenant compte du fait que toutes les ressources sont limitées. Sa notion de l’économie est relativement restreinte puisque l’économie ne fait que gérer des ressources limitées. Une bien étrange vision de l’économie. Notons que M. Drayer est un actif du mouvement UNGSAC. Un débat enchainé s’ensuivit sur les prospectives économiques. Georges White discuta sur les implications philosophiques de Mars. En eassayant de redéfinir les implications philisophiques de ce débat il redefinit ce qui semblait etre le précepte de revenir à notre notion d’etre humain pensant et surtour le ‘’pourquoi ?’’. un discours assez fondé sur les sentiments que l’on peut ressentir vis a vis de Mars. Il ya aurait une colonisation psychique, une planétologie comparée et un temps revu… Selon l’auteur, s’engager dans la conquète martienne, c’est faire sa propre revolution copernitienne… C’est peut etre meme trop pour nous ! c’est cela le vrai défi. Le père James Heiser continua apres M. White, avec un accent à couper au couteau. Avec comme thème Kepler ou le principe de découverte, L’exploration de l’espace serait définie dans un univers fait pour la découverte. Se fondant sur la querelle entre Kepler, Corpernic et Galileo de l’époque, il prouva que l’Homme est au centre de l’univers et que la décision nous appartient. L’Homme a été crée dans un but précis, et non par hasard. Un discours des plus interressant mais un peu complexe parfois. Le dernier Richard Thieltges, venu avec sa chemise haiwaienne et son bob camo’, nous parla des Cavaliers de Minuit ou de la façon de répandre la vie dans l’Univers (une sorte de panspermie à l’envers, ce qui , selon l’auteur, serait plus rentable). Bien étrange discours remplit de mysticisme et un peu d’alcool… Bref. Une bien bonne journée. Désolé à nouveau pour les tournures et les fautes d’orthographes… c’est tjrs du live ! @ bientôt. A suivre….
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